dimanche 16 septembre 2012

Grand Hôtel - Épisode 3


Et Madame de Florian poursuivit...


Un moment d’effarement, d’affolement, j’ai perdu le contrôle, j’ai flanché, je me suis laissé prendre : à genoux, ligotée, son sexe dur dans ma bouche. Ma langue qui lèche et lèche encore, lentement, attentive à ne négliger aucune parcelle de sa peau. 

Ses couilles dans ma bouche aussi. Gonflées, pleines de la semence qui maculera bientôt mon visage. 
Je suce et engloutis son sexe jusqu’au fond de ma gorge.  

J’entends son souffle, plus saccadé, ses gémissements me rendent folle. Il flatte mes cheveux, pose par moments sa main puissante sur ma nuque me forçant à l’avaler plus profondément. J’ai du mal à respirer, mon esprit se brouille. Je suis à lui. Sa chose. Je me sens pute. Je suis sa chienne. «Ma belle garce. Tu suces aussi bien que tu uses de la métaphore. Tu es ma révélation du printemps. Mon Femina. Ma sexquise... »

Son assurance, sa façon de me regarder et de me traiter comme si je lui devais tout, comme si mon air se prenait à son sexe, comme si mon plaisir ne pouvait exister sans lui. C’est fou. Je divague complètement. Je craque littéralement. Mes repères s’évanouissent et je bascule. J’inonde le parquet de noyer.

Sans ménagement, il me tire par les cheveux, me jette sur le lit, me retourne, écarte mes jambes et enfonce deux doigts dans ma chatte. Je suffoque, je râle, je lui demande de me libérer. Il répond : «Pas encore, salope!»

Je me surprends à aimer ces mots durs, crus… Encore... Plus il me brasse, plus je mouille.

Ma chatte coule abondamment. Je m’entends murmurer : «Prends-moi. J’en peux plus.»

Alors sa queue, large, prête à exploser, remplace ses doigts. Va-et-vient vigoureux, intenses. Chaque coup de bassin me fait hurler. Il me claque les fesses, il me défonce. Sauvagement. Puis il ralentit, prend son temps, explore tranquillement mon intimité. Il effleure de son gland mon point G et, avec un doigté de virtuose, y décide d'harmonies subtiles, compose une symphonie. 

Mon souffle est court. Ma bouche est béante, aucun son n’en sort plus. J’avale l’air comme un animal à l’agonie. Mon clitoris, ma chatte, mes cuisses, mes reins, tout mon corps : frissons et sueur sur chaque centimètre de mon épiderme. 

Je sens son cœur qui bat dans ma chatte, qui résonne dans mon ventre. Son gland cogne le fond de mon vagin, tam-tam qui affole mon coeur.  Mon sexe est une rivière en crue. Mon ventre, un volcan qui rugit. Il plaque sa bouche sur mon sexe, bouche ventouse, avide, goulue, il me mange d'un appétit féroce.  Il me boit. d'une soif inextinguible. Je suis son elixir, sa fontaine, son nectar de plaisir. Je défaille...


Il s’allonge à côté de moi et dépose sa tête sur mon ventre. Il joue avec mes longues mèches brunes, les enroulant autour de ses doigts. Puis, délicatement, le long de ma mâchoire, avec une douceur inattendue, mon visage dans ses mains. Son regard me perce l’âme. Sa voix est tout à coup tendre. Il embrasse mes yeux, mon front, mes joues...

Je dois partir d’ici! Je vais mourir si je reste! Parce que je suis perdue, parce que si je reste deux minutes de plus dans ses bras, je suis finie... 

Je  tourne la tête, je dégage mon visage de son étreinte, je lui refuse ma bouche. Il prend ma fuite pour une provocation. Son regard devient dur. Il ordonne : «Embrasse-moi!» Je secoue la tête. «Non! Je veux pas. Libère-moi.» Il prend chacun de mes mots pour une provocation avouée. Il répète encore une fois. J’essaie de me relever. Il plaque mon corps sur le lit, écrase mon visage dans l’oreiller, relève mes fesses contre son sexe.


«Tu l’auras voulu!»

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